SUR LA CARTE DES EAU, IL EST SÛR QU'IL Y A UN LIEU QUI A ÉTÉ AUTORISÉ À TROUVER LE DÉSERT DE L'ÉMIRAT QUE L'OASIS VIVANTE. PAR TEMPS, IL ETAIT BLESSÉ SUR LA ROUTE D'UN PAYS À LA VILLASTERIEUR, AUJOURD'HUI, LE DÉSER LIVA ENCORE ATTIRE DE NOUVEAU L'ATTENTION VÉRITABLE DES VOYAGEURS.
ÎLE DANS LE DÉSERT
En tant que partie de la division administrative-territoriale moderne, Liva est incluse dans la région occidentale de l'émirat d'Abou Dhabi, appelée en arabe Al-Garbiyya.
En fait, à l’échelle de l’Arabie, Liva se situe à la périphérie du désert de Rub al-Khali (du «quartier vide» arabe), l’un des plus grands et des plus dangereux déserts de la planète. C'est à cet endroit des Emirats que vous pouvez vous échapper de la mer du Golfe et être entouré des sables royaux d'Arabie.
Le mot "Liva" vient de l'arabe "java", ce qui signifie à la fois une oasis de verdure et un lieu de détente. Cependant, l'histoire réfute l'image idyllique d'un paradis serein au milieu du désert. Depuis des siècles, les gens travaillent ici, utilisant leur force et leur observation pour tirer de la nature moyenne ce peu qu’elle a donné. Liva, comme la majeure partie du désert de Rub el Khali, est une série de plaines séparées par des dunes de sable reposant sur celles-ci. Ce dernier peut atteindre 300 mètres de hauteur. Et si les pentes nord des dunes, aplaties par les vents du nord, sont douces, celles du sud sont des falaises pointues que même un chameau ne peut gravir. Passer d'une vallée à une autre n'était possible que par les basses terres, dans lesquelles le pied d'une dune est relié au pied d'une autre.
La principale valeur qui distinguait la région de Liva des déserts voisins était l’eau douce. Les dunes locales servent de réservoirs naturels dans lesquels l'humidité s'est accumulée pendant des milliers d'années, atteignant ici la forme de rosée ou, plus rarement, de pluie. Cependant, obtenir de l'eau ici n'est pas plus facile que le pétrole. Pendant des centaines d'années, les Bédouins ont appris à extraire de l'eau dans des puits d'un peu plus de trois mètres de profondeur. Cependant, pas un seul puits n'était si abondant qu'un grand village pouvait apparaître ici - Liva était toujours composée de plusieurs petits villages appelés "Mahdar". Pendant des siècles, l’eau a donné vie à la population, aux palmiers, aux chameaux et aux chèvres, et c’est leur étonnante "symbiose" qui a déterminé l’apparence de ces lieux. Les Bédouins se sont construits de modestes maisons en troncs de palmiers et en feuilles. Ils servaient presque exclusivement des dattes et du lait de chameau.
HOST OF DESERT
Quelle que soit l’importance des centres côtiers du commerce international et de l’exploitation des perles pour l’histoire des Emirats, c’est précisément avec la dure région de Liva que le développement de la plus puissante tribu locale - le bain jas - a été inextricablement lié pendant longtemps. Les bains de Yas étaient les "propriétaires" de la partie désertique des Émirats arabes unis actuels - ils possédaient des terres pour faire paître leurs chameaux et ces terres couvraient pratiquement tout le territoire de l'émirat moderne d'Abou Dhabi. Liva a défini l'existence de la tribu Bani Yas depuis au moins le 16ème siècle. Les cheikhs de la division tribale Al Bu Falyah, dont l'autorité a été vénérée par de nombreux groupes de la tribu pendant plus de dix générations, ont acquis une influence particulière parmi les bains. Parmi Al Bu Falyah, la position de leader appartenait à la famille Al Nahyan. C’est cette famille qui reste à ce jour la dynastie au pouvoir à Abou Dhabi et ses représentants exercent les fonctions de président des Émirats arabes unis depuis leur indépendance en 1971. Grâce à sa politique clairvoyante, la famille Al Nahyan est passée des «maîtres du désert» aux dirigeants d’un pays riche et dynamique. Les dirigeants de l'émirat de Dubaï - la famille Al Maktoum - appartiennent à la division Al Bu Falyah de la même tribu Bani Yas.
L'un des événements clés de l'histoire des émirats est lié à l'apparition d'un concurrent dans l'oasis de Liv. Tout était question d'eau. Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. au nord d’Abou Dhabi, de l’eau douce a été découverte et les réserves ont forcé de plus en plus de membres de la tribu Bani Yas à s’installer ici. Le résultat fut que, dans la première moitié des années 1790, Cheikh Shahbut bin Ziyab, le chef d'Al Bu Falyah, décida de déplacer sa résidence de l'oasis de Liva vers l'île du golfe Persique - Abou Dhabi. Le déménagement de la résidence - presque la "capitale" - a été un changement politique majeur. Le pouvoir d’Al Nahayyan s’est renforcé, devenant la base de l’émirat moderne d’Abou Dhabi. Bien entendu, le fait que les établissements thermaux se tournent davantage vers le Golfe leur a donné de plus grandes possibilités de contacts avec le monde extérieur. Un fil rouge particulier s'étend de Liva à Abou Dhabi, reliant l’histoire future des Emirats Arabes Unis - un pays de désert et de mer à la fois.
Cependant, la modernité semble avoir pris l'oasis de Liva par surprise. Le vingtième siècle a été marqué par le déclin de l’industrie perlière - l’occasion pour les résidents locaux de trouver du travail dans les compagnies pétrolières, de faire des affaires ou d’entrer dans la fonction publique. Ces opportunités n’ont pas toujours été permanentes ou attrayantes pour les habitants de l’oasis. Beaucoup d’entre eux les ont vus comme une activité temporaire pour gagner de l’argent, qu’ils ont ensuite laissées pour continuer le travail de leurs ancêtres: retourner à l’oasis (maintenant sur un VUS moderne) au bon moment et récolter les dates. Cependant, de nombreux habitants ont quitté l'oasis. Les personnes âgées ont été perdues avant les changements turbulents dans leur propre pays.
Le fondateur et premier président des Emirats arabes unis, Cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, a prêté attention à la restauration d'anciennes forteresses dans l'oasis, qui a réussi à s'effondrer en prenant soin de sa nature. Le développement de l'oasis et de l'ensemble de la région occidentale ne s'arrête pas encore aujourd'hui, des dizaines de milliards de dirhams y sont investis.
Conte de l'Est
Le luxueux hôtel Qasr Al Sarab, qui a ouvert ses portes en 2010, est bien sûr l’une des principales perles touristiques du désert de Liva. Son nom se traduit par "Palais du Mirage". Il fait partie de la chaîne hôtelière Anantara et a déjà remporté les plus hautes distinctions dans le domaine du tourisme. L'architecture du complexe reflète la tradition de l'émirat et comprend des arches gracieuses et des tours caractéristiques appelées la péniche. Grâce à cela, ainsi qu’à la prédominance des teintes jaune or, l’hôtel se fond étonnamment harmonieusement dans la nature et la culture locales. Les clients se retrouvent dans des intérieurs arabes authentiques qui ne sont pas séparés du sable du désert. Vous pouvez rester dans une chambre ou une villa privée avec une piscine privée. Chacune des chambres offre une vue imprenable sur les dunes dorées, pour lesquelles il vaut la peine de venir ici. L'hôtel est également célèbre pour ses divers services de spa dans le complexe de spa Anantara, où les réalisations de la médecine occidentale coexistent avec les pratiques arabes et thaïlandaises.
Et bien sûr, les clients de l'hôtel peuvent essayer tous les divertissements offerts par cette oasis. De simples promenades dans le désert vous permettent de toucher directement la grandeur de ce coin des Emirats. L'hôtel propose des promenades organisées le long de différents itinéraires, au cours desquelles les touristes découvrent la faune, l'histoire et la culture locales. Au lieu de leurs pieds, les clients de l'hôtel peuvent compter sur l'endurance des habitants éternels de ces sables: les chameaux. Vous pouvez chevaucher sur le sable de Liva à cheval, en choisissant l’itinéraire approprié, en fonction de sa complexité. Mais les moyens les plus inhabituels de se déplacer dans le désert que les clients de l’hôtel peuvent essayer sont peut-être de faire du vélo avec des pneus épais, du sandboard ou même de rouler dans le sable sur des traîneaux ou des voiliers spéciaux sur roues. Les bédouins peuvent se rendre à un stand de tir spécial près de l'hôtel pour tirer un arc. Ou visitez le spectacle des faucons chasseurs - des oiseaux véritablement royaux, ainsi que des chiens de race arabe de saluki - des animaux étonnamment gracieux également utilisés à la chasse. Bien sûr, on ne peut imaginer les Emirats modernes sans voyager dans le sable à bord de puissants VUS. Les clients de l’hôtel peuvent réserver un safari au cours duquel ils accompagneront le guide non seulement des dunes les plus hautes, mais recevront également des informations sur leur flore et leur faune, ainsi que sur le mouvement de ces immenses montagnes de sable. Le ski extrême sur les dunes est également disponible.
Colline effrayante
Aujourd'hui, le quartier de Liva est également le lieu de festivals de sports extrêmes. Le célèbre rallye du désert Abu Dhabi Desert Challenge se déroule depuis un quart de siècle. La course dans le désert dure cinq jours. Depuis 2006, le festival international Moreeb est également organisé. Dune doit son nom au nom arabe à l’une des plus hautes dunes du monde. Son nom se traduit par "colline effrayante": en effet, la dune de sable de Moreeb a une hauteur de 300 mètres, une largeur de 1 600 mètres et une pente de 50 degrés la rendent imprenable. Mais cela ne fait pas peur aux motocyclistes et aux motocyclistes du monde entier, en essayant de le conquérir dans les plus brefs délais. Par ailleurs, des types de compétitions plus traditionnels sont également programmés pour le festival: courses de chevaux, courses de chameaux et même de courses de faucons. Un touriste peut faire un voyage sur la «colline effrayante» à la fois indépendamment - une route goudronnée est à la dune - et dans le cadre d'une excursion organisée. Les visiteurs les plus assidus peuvent même suivre les traces des conquérants professionnels des dunes et tenter d’atteindre son sommet à pied. Cependant, Tal Moreeb est bien sûr surtout connu pour les courses spécialement organisées ici.
Depuis 2005, un festival de dates a eu lieu à Liva. Il rassemble des milliers d'agriculteurs pour le concours et suscite l'intérêt de dizaines de milliers d'invités. La fête est soutenue par les représentants de la dynastie régnante des Al Nahyan - après tout, le bien-être de nombreuses générations de leurs ancêtres dépendait directement des champs de dattes locales.
Enfin, les passionnés d’antiquité pourront explorer plusieurs forts des 18ème et 19ème siècles. Et les automobilistes ne seront probablement pas impressionnés par l’étonnant "Musée national de l’automobile des Emirats" créé par le cheikh Hamad bin Hamdan Al Nahyan. Il est situé sur l'autoroute E-65, à moins d'une heure d'Abou Dhabi. Le musée contient des centaines de voitures anciennes, rares et tout à fait extraordinaires.
DEJA DEJA ICI
À bien des égards, le projet Oasis Eco Resort, une oasis de luxe dont l’ouverture est prévue pour 2020, peut être considéré comme un symbole de l’avenir de Liva. On présume que ce sera la station la plus respectueuse de l’environnement au monde. La station recevra l'énergie nécessaire grâce à des panneaux solaires, dont la superficie totale sera de près de 15 000 mètres carrés. Son centre, comme il y a des centaines d'années dans les villages bédouins, constituera un puits spécialement creusé sous terre. Il fournira de l'eau pour la vie des animaux sauvages, ainsi que pour la culture du poisson et des plantes comestibles, que les clients de l'hôtel pourront choisir pour leur propre nourriture - bien entendu, en recourant aux recommandations d'un chef professionnel. Ils peuvent également déguster des produits de la ferme des environs de la station - viande, produits laitiers, fruits et légumes. Le nombre de chambres sera relativement petit - seulement 84. Le complexe n'émettra aucune émission nocive dans l'atmosphère et les ordures ménagères et les eaux usées seront utilisées de manière respectueuse de l'environnement. Il est également important que le projet vise à accroître l'emploi des résidents locaux et à donner aux clients davantage d'occasions de se familiariser avec leur culture.
Bien entendu, la région désertique de Liva n’est pas encore aussi gâtée que la côte de Dubaï ou d’Abou Dhabi. Mais un regard attentif permettra certainement de discerner son charme - le charme du désert et de ses habitants. Les sables du désert ne semblent monotones qu’au premier abord, mais si vous les regardez de près, vous verrez à quel point ils brillent de millions de visages et de nuances.
Auteur Nikolay Gudalov, Ph.D. en sciences politiques
